Constitutionality of Mandatory Minimum Sentencing for Sexual Offences to be Determined by the Supreme Court of Kenya
For Immediate Release
13 March 2024
Litigation on Mandatory Minimum Sentencing for Sexual Offences in Kenya
Case Name: Petition E018 of 2023 – Republic v Joshua Gichuki Mwangi
Court: Supreme Court, Kenya
Courts have a duty to punish perpetrators of crime. This includes making decisions on the appropriate sentence having been appraised of the facts and the law. There are instances where the legislature had to intervene by providing judicial guidelines and mandatory sentences when the courts have struggled to view the seriousness of certain offences. Sexual offences are a category of such offences where courts have routinely struggled to give appropriate sentences to perpetrators. This constitutional challenge to mandatory minimum sentencing laws does not pay attention to the different reasons that necessitate mandatory sentencing.
On 13 March 2024, the Initiative for Strategic Litigation in Africa (ISLA) appeared before the Supreme Court of Kenya together with the Kenya Legal & Ethical Issues Network on HIV and AIDS (KELIN), the Federation of Women Lawyers (FIDA-Kenya) and Women’s Link Worldwide (WLW) as joint amici curiae in the hearing of Republic v Joshua Gichuki Mwangi. The Director of Public Prosecutions appealed this case to the Supreme Court of Kenya from the Court of Appeal in Nyeri as a matter of general public interest. The appeal seeks to challenge the decision of the Court of Appeal declaring that mandatory minimum sentences are unconstitutional since they limit judicial discretion.
The amicus brief filed by ISLA, KELIN, FIDA-Kenya and WLW on 25 August 2023 seeks to surface violence against women as a form of discrimination and to highlight the state due diligence obligation to punish perpetrators of sexual violence against women, the necessity of mandatory minimum sentences for sexual offences, the deficiencies of court decisions where they were not guided by or where they deviated from mandatory minimum sentences and comparative studies from other jurisdictions on mandatory minimum sentences for sexual offences. Our intervention aims to surface the gender dimension of the mandatory minimum sentencing law and asks the courts to consider this when making a decision on the constitutionality of the law.
The matter was heard virtually by a 5-judge bench consisting of the Honourable Chief Justice Martha Koome, M.K. Ibrahim, S.C. Wanjala, Njoki Ndung’u and I. Lenaola, SCJJ. ISLA’s Associate Lawyer, Winfred Odali, was the counsel on record for the joint amici curiae. Judgment will be delivered upon notice by the court.
Ends.
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Winfred Odali
ISLA Associate Lawyer
La constitutionnalité des peines minimales obligatoires pour les infractions sexuelles sera déterminée par la Cour suprême du Kenya
Pour publication immédiate
13 mars 2024
Litige sur les peines minimales obligatoires pour les infractions sexuelles au Kenya
Nom de l’affaire : Pétition E018 de 2023 – Republic v Joshua Gichuki Mwangi
Cour : Cour suprême, Kenya
Les tribunaux ont le devoir de punir les auteurs de crimes. Ils doivent notamment décider de la peine appropriée après avoir pris connaissance des faits et de la loi. Dans certains cas, le législateur a dû intervenir en fournissant des lignes directrices judiciaires et des peines obligatoires lorsque les tribunaux ont eu du mal à évaluer la gravité de certains délits. Les délits sexuels sont une catégorie de délits pour lesquels les tribunaux ont régulièrement eu du mal à prononcer des peines appropriées à l’encontre des auteurs. Cette contestation constitutionnelle des lois sur les peines minimales obligatoires ne tient pas compte des différentes raisons qui rendent les peines obligatoires nécessaires.
Le 13 mars 2024, l’Initiative for Strategic Litigation in Africa (ISLA) a comparu devant la Cour suprême du Kenya avec le Kenya Legal & Ethical Issues Network on HIV and AIDS (KELIN), la Federation of Women Lawyers (FIDA-Kenya) et Women’s Link Worldwide (WLW) en tant qu’amici curiae dans l’affaire Republic v Joshua Gichuki Mwangi. Le directeur des poursuites publiques a fait appel de cette affaire devant la Cour suprême du Kenya depuis la Cour d’appel de Nyeri en tant que question d’intérêt public général. L’appel vise à contester la décision de la Cour d’appel déclarant que les peines minimales obligatoires sont inconstitutionnelles car elles limitent le pouvoir discrétionnaire des juges.
Le mémoire d’amicus curiae déposé par ISLA, KELIN, FIDA-Kenya et WLW le 25 août 2023 cherche à faire apparaître la violence à l’égard des femmes comme une forme de discrimination et à souligner l’obligation de diligence raisonnable de l’État de punir les auteurs de violences sexuelles à l’égard des femmes, la nécessité de peines minimales obligatoires pour les infractions sexuelles, les lacunes des décisions judiciaires lorsqu’elles n’ont pas été guidées par les peines minimales obligatoires ou lorsqu’elles s’en sont écartées, ainsi que les études comparatives d’autres juridictions sur les peines minimales obligatoires pour les infractions sexuelles. Notre intervention vise à mettre en évidence la dimension de genre de la loi sur les peines minimales obligatoires et à demander aux tribunaux d’en tenir compte lorsqu’ils prennent une décision sur la constitutionnalité de la loi.
L’affaire a été entendue virtuellement par un banc de 5 juges composé de l’honorable juge en chef Martha Koome, M.K. Ibrahim, S.C. Wanjala, Njoki Ndung’u et I. Lenaola, SCJJ. Winfred Odali, avocate associée de l’ISLA, était l’avocate au dossier pour les amici curiae conjoints. L’arrêt sera rendu sur notification de la Cour.
Fin.
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Winfred Odali
Avocate Associée de l’ISLA